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En marche vers la reconquête !

Publié le 23/11/2021
 
 

Syndicat | Le GNI en marche vers la reconquête

Pendant ses deux jours de congrès, le GNI a rassemblé ses membres autour du thème de la reconquête de l’économie, des finances, mais aussi de la clientèle, des collaborateurs et des valeurs de la profession. À la tribune, professionnels du secteur et membres du Gouvernement se sont succédé.

Le sixième congrès annuel du Groupement national des indépendants Hôtellerie et Restauration (GNI) était placé sous le thème « Pour nos métiers, la reconquête ensemble ! ». Tables rondes et interventions ont permis de nourrir la réflexion, les 15 et 16 novembre dernier à Paris. Au cours des deux jours, plusieurs membres du Gouvernement ont fait le déplacement. « Nous resterons le temps qu’il faut à vos côtés pour vous accompagner […] Nous continuerons de regarder, secteur par secteur d’activité, avec l’ensemble des ministres, comment nous pourrons trouver des solutions adaptées », a déclaré Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des PME, lors de la conférence plénière d’ouverture sur la reconquête de l’indépendance économique et financière.

De son côté, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a assuré son soutien au secteur, mais écarté tout nouveau report des remboursements des PGE. Déjà décalés d’un an, de mars 2021 à mars 2022, ils devront être effectués avant mars 2023. « J’aurais pu l’envisager si l’économie n’avait pas redémarré, si on était encore en situation de grande difficulté économique, mais, là, on va faire au minimum 6,25 % de croissance : l’économie redémarre, les consommateurs sont là », a-t-il déclaré, assurant que « le remède serait pire que le mal ».

Reconquête sociale 

Pour reconquérir les collaborateurs, l’organisation patronale a notamment discuté des conditions de travail. Alors qu’Emmanuel Achard, négociateur du GNI, a promis des « augmentations substantielles » de la grille des salaires, tout en excluant la question d’un 13e mois, la nécessaire réorganisation du temps de travail, notamment concernant la coupure et le travail le weekend, a également été abordée. Par ailleurs, parmi les chantiers à mener, la digitalisation des établissements, qui tarde à venir. « Il y a un manque de formation de toute la profession », a constaté Amable-Jérôme Doria, vice-président de la commission Europe et numérique du GNI. Pour cela, le GNI a d’ailleurs lancé des Parcours d’Initiation numérique pour l’Accueil en Hôtellerie-Restauration gratuits.

Lors de son discours de clôture, le président du GNI Didier Chenet a toutefois rappelé que « le chèque numérique national de 500 € ne permet pas d’engager un processus de digitalisation ». Enfin, l’organisation patronale a rappelé la nécessité de reconquérir ses collaborateurs et « investir dans l’humain ». Didier Chenet a toutefois appelé la ministre du Travail Élisabeth Borne, présente dans la salle, à agir également. « Nous ferons notre part, mais nous avons aussi besoin, Madame la Ministre, de travailler avec le gouvernement à l’amélioration du pouvoir d’achat des salariés du secteur, a-t-il déclaré. Une première mesure se profile avec la défiscalisation des pourboires, mais chacun sait qu’elle ne suffira pas. » Il a également mentionné le régime des avantages en nature, toujours assujettis aux charges sociales et fiscales, quand les titres-restaurants en sont exonérés. De son côté, la ministre a quant à elle rappelé le « soutien massif » de l’État au secteur et les enjeux liés au recrutement, notamment la rémunération. « Les enquêtes auprès des salariés et des demandeurs d’emploi sont claires, une partie du manque d’attractivité de vos métiers provient des conditions de rémunération et de travail. Le premier niveau de la grille est inférieur de 41 € par mois au SMIC, et cet écart s’est évidemment accru au 1er octobre », a-t-elle mentionné. 

 
 

 

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